Epsilon, ...

Publié le par jenny

Epsilon !
 
Epsilon
Epsilon (majuscule Ε, minuscule ε), en grec ἒ ψιλόν (« e simple »), est la cinquième lettre de l’alphabet grec. Dans la numération grecque, epsilon vaut 5.
La lettre E de l’alphabet romain et son équivalen dans l’alphabet cyrillique découlent d'epsilon.
La minuscule, ε est utilisée pour :
 
Zêta !
 
Zêta
Zêta ou dzêta (capitale Ζ, minuscule ζ), en grec ζῆτα, est la sixième lettre de l’alphabet grec. En numération grecque, zêta vaut 7.
Le Zêta grec dérive du Zayin de l’alphabet phénicien.
Le Z de l’alphabet latin dérive de zêta.
 
Eta !
 
Êta
Êta (capitale Η, minuscule η), en grec ἦτα, est la septième lettre de l’alphabet grec. En numération grecque, il vaut 8.
Êta était prononcé /e/ long ouvert dans l’alphabet ionien, adopté par Athènes. Mais dans des modèles archaïques d’alphabet grec (dont l’alphabet attique), on utilisait la même lettre pour le phonème /h/. C’est cette dernière valeur qui s’est transmise, via l’alphabet étrusque, à l’alphabet latin, d’où notre lettre H h actuelle.
La majuscule Η est utilisée pour représenter :
  • En critique littéraire, le texte alexandrin (de Hesychius, son éditeur originel supposé).
  • En statistiques, le Η2 est le « coefficient partiel de regression ».
La minuscule η est utilisée pour noter :
  • En physique, l'index de réfraction d'un milieu (bien que la lettre n soit aujourd'hui plus utilisée que le symbole grec) ;
  • En chimie, le taux d'avancement en proportions d'une réaction limitée est notée η et exprimée en %.
  • En mathématiques analytiques, η est le partenaire de Y, par exemple :
 int f(x,y,z)g(x-xi,y-eta,z-zeta) dxi,deta,dzeta
Êta remplace parfois le caractère engmoraïque. (ŋ) à cause de leur ressemblance. Il existe aussi une lettre latine ƞ, un n à long jambage de droite, utilisé surtout en linguistique japonaise pour représenter la nasale
 
 
Thêta !
 
Thêta
Thêta (capitale Θ, minuscule θ ou ϑ), en grec θῆτα, est la huitième lettre de l’alphabet grec. Numériquement, il représente la valeur 9.
Thêta se prononçait comme un t aspiré [tʰ] dans le grec ancien, mais plus tard le son changea en [θ], c’est-à-dire comme le « th » dans l’anglais think ou thanks, et elle est actuellement prononcée de cette façon dans le grec moderne. Sa forme minuscule calligraphique est ϑ.
L’ancienne lettre cyrillique Fita (Ѳѳ) dérive de thêta.
La capitale Θ est utilisée pour noter :
  • En mathématiques financières, Θ est la dérivée du prix d'une option par rapport au temps ;
  • Θ est le symbole du Jour de la Terre ;
La minuscule θ est utilisée pour noter :
 
Iota!
 
Iotagrec ἰῶτα, est la 9e lettre de l'alphabet grec. En numération grecque, iota vaut 10.
Iota (majuscule Ι, minuscule ι), en
Iota est prononcé comme un i français (ou en anglais ee). Il existait en ancien grec une distinction entre le iota long (noté ῑ en métrique) et le iota court (ῐ), mais cette différence n’existe plus en grec moderne.
Iota (Ι, ι) sert également à la formation de diphtongues. À la suite de voyelles courtes, il est prononcé et écrit normalement (Αι/αι, Ει/ει, Οι/οι). Après une voyelle longue, le iota n’était plus prononcé, et on écrivait en orthographe polytonique un iota souscrit, c’est-à-dire un petit ι écrit sous la voyelle, par exemple : (alpha minuscule + iota souscrit), (êta minuscule + iota souscrit), (oméga minuscule + iota souscrit) ; en revanche, en majuscule, on met à côté de la lettre un iota de taille normale, mais non prononcé, appelé iota adscrit, par exemple : (alpha majuscule + iota adscrit), (êta majuscule + iota adscrit), (oméga majuscule + iota adscrit).
Le I étrusque puis latin dérive de iota
La minuscule ι est utilisée pour noter :
On utilise aussi parfois iota pour exprimer quelque chose de très petit, car c'est la lettre la plus petite de l’alphabet grec.
Cette idée de « très petit » se retrouve dans une parole de Jésus rapportée par Matthieu (5.18) :
Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu'à ce que tout soit arrivé.
L'expression « ne pas varier d'un iota », pour signifier « refuser tout changement, même minime », est probablement une allusion à la controverse du iota au Ier concile de Nicée, où s'opposaient les nicéens, partisans de dire que le Fils est de même nature (homoousios) que le Père, et les (semi-)ariens, partisans de dire que le Fils est de nature semblable (homoiousios) au Père. Les derniers furent finalement excommuniés.

 

 

 

 

 

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